Quelles sont les meilleures méthodes de résolution des problèmes ?
17 Jun 2025
Découvrez la meilleure méthode de résolution des problèmes pour prendre des décisions efficaces, résoudre les conflits et améliorer votre productivité dès aujourd’hui.
Quelle méthode de résolution des problèmes utilisez-vous pour répondre à vos problématiques ?
Cette question est absolument décisive pour améliorer durablement la qualité au sein des équipes.
Une non-conformité répétée, un défaut qui revient régulièrement sur une ligne de production, un indicateur qualité qui dérape sans explication claire : vous savez à quel point il est tentant de traiter le symptôme plutôt que d’en chercher la cause profonde.
Alors, comment sortir du mode pompier et adopter une approche structurée qui réduit réellement l’occurrence des problèmes ?
Une bonne méthode de résolution des problèmes doit être un processus structurant qui guide vos équipes vers une compréhension fine du problème.
Et surtout vers des actions correctives réellement efficaces.
Dans cet article, nous analysons comment choisir, mettre en œuvre et faire vivre une méthode de résolution des problèmes adaptée à votre organisation.
Vers un monde avec moins de récurrence, plus de sérénité et un vrai gain de performance ?
C’est parti !
Méthode de résolution des problèmes : pourquoi l’industrie doit structurer sa démarche
Chaque jour, les équipes qualité et production doivent réagir à des anomalies, des écarts, des dysfonctionnements.
Mais agir dans l’urgence, sans méthode, conduit souvent à court-circuiter l’analyse, répéter les erreurs et générer de nouvelles non-conformités.
Dans un environnement industriel exigeant, ne pas structurer sa démarche de résolution de problèmes a un coût : temps perdu, rebuts, arrêts, non-qualité client, image dégradée.
Or, avec une bonne méthode de résolution des problèmes, il est tout à fait possible de transformer ces situations critiques en opportunités d’amélioration continue.
Néanmoins, il est nécessaire d’adopter une approche complète pour structurer efficacement vos démarches de résolution.
Il est d’abord important d’identifier les étapes clés pour passer d’un problème flou à une solution pérenne.
Ensuite, il s’agit de mobiliser les bons outils qualité, de structurer l’analyse des causes racines, de mettre en œuvre des plans d’action robustes et de en mesurer les résultats.
Il importe enfin de digitaliser ces processus avec des solutions innovantes pour gagner en efficacité et en traçabilité.

Définir la méthode de résolution des problèmes
Une méthode de résolution des problèmes est un enchaînement structuré d’étapes visant à identifier un dysfonctionnement, en chercher les causes profondes et mettre en œuvre une solution qui empêche sa réapparition.
Elle repose sur des outils éprouvés – tels que la méthode des 5 pourquoi, le diagramme d’Ishikawa, ou encore le cycle PDCA – pour sécuriser chaque phase du processus.
Dans l’industrie, la gestion des non-conformités, la maîtrise des écarts et l’optimisation des processus nécessitent une telle méthode rigoureuse.
C’est un enjeu indissociable de la démarche qualité, de la conformité aux normes ISO 9001, et plus largement de la performance opérationnelle.
Une méthode de résolution des problèmes efficace structure la réflexion, challenge les évidences, aligne les décisions entre les services.
Elle favorise l’intelligence collective, la remontée des faits, la capitalisation des apprentissages.
Sans cette approche, les actions correctives ne font souvent que camoufler les symptômes, sans traiter le fond.
Comprendre ce qu’est réellement une méthode de résolution des problèmes, c’est le point de départ pour professionnaliser vos pratiques et poser les bases d’une culture robuste d’amélioration continue.
Pourquoi structurer la résolution est indispensable à l’industrie
Dans un environnement où les exigences qualité et sécurité sont critiques, improviser la gestion des écarts est un risque que peu d’industries peuvent se permettre.
La méthode de résolution des problèmes offre ici un cadre fiable pour piloter, décider et éviter de reproduire les mêmes erreurs.
Structurer la résolution permet d’objectiver l’analyse : on ne se contente plus d’avis ou d’intuitions, on s’appuie sur des faits mesurables.
Cela permet aussi de gagner du temps : plutôt que de tergiverser, on suit un processus clair, partagé par tous.
Les entreprises industrielles qui ont intégré une méthode de résolution des problèmes formelle constatent des bénéfices concrets : diminution des arrêts non planifiés, amélioration du taux de résolution, meilleure traçabilité des actions.
C’est également un levier managérial puissant.
Une approche rigoureuse crédibilise les responsables qualité et production face aux auditeurs, aux comités de direction ou aux donneurs d’ordre.
Dans un contexte de transformation digitale, formaliser ces démarches est aussi le préalable à leur automatisation partielle via des outils.
Identifier et comprendre le problème : première étape d’une bonne méthode de résolution
Tout part d’une bonne définition du problème.
Sans une identification précise du dysfonctionnement, toute la suite de la méthode de résolution des problèmes perd en efficacité.
Trop souvent, on court à la solution sans prendre le temps d’observer ce qui se passe réellement sur le terrain.
Il faut d’abord recueillir les faits, les données, les indicateurs qualité.
À cette étape, il peut s’agir d’analyses de taux de rebut, de rapports de non-conformité, de réclamations clients, d’audits internes ou d’observations Gemba.
Mais ces informations doivent être organisées.
C’est là que la méthode QQOQCCP s’avère précieuse.
La méthode permet de formuler une description objective, complète, commune du problème observé, en évitant les biais de perception.
Elle se base sur les questions : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?
Prenons un exemple dans l’automobile : “un composant électrique surchauffe en phase de test final, uniquement sur la ligne B, sur les productions du quart de nuit, depuis le début du mois”
Cette précision est indispensable pour orienter ensuite une analyse pertinente des causes racines.
Dans une méthode de résolution des problèmes performante, cette étape peut même être facilitée par des outils numériques de suivi qualité, qui historisent les anomalies directement dans une base partagée.
Utiliser la méthode QQOQCCP pour définir clairement votre problème est un réflexe indispensable pour lancer une démarche solide, reproductible et collaborative.
Analyser les causes profondes
La méthode des 5 pourquoi
Une méthode de résolution des problèmes réellement efficace cherche à comprendre les racines sous-jacentes du dysfonctionnement ⁉️
Parmi les outils les plus simples et les plus puissants pour cela : la méthode des 5 pourquoi.
Cette technique consiste à poser systématiquement la question “Pourquoi ?” à chaque réponse obtenue, jusqu’à atteindre la cause racine du problème.
En général, cinq itérations suffisent pour remonter à l’origine réelle du dysfonctionnement.
Prenons un exemple concret dans l’industrie :
La machine s’arrête en cours de production.
Pourquoi ? — Le moteur a surchauffé.
Pourquoi ? — Le système de refroidissement ne fonctionnait pas.
Pourquoi ? — La pompe de circulation était hors service.
Pourquoi ? — Elle n’a pas été remplacée selon les préconisations d’entretien.
Pourquoi ? — Le plan de maintenance ne couvre pas cet équipement.
L’intérêt de cet outil de résolution repose justement sur sa capacité à faire émerger des causes organisationnelles ou systémiques, souvent invisibles au premier abord.
Il favorise une remise en question profonde tout en simplifiant la démarche.
Dans un processus structuré de résolution de problème, cette méthode est souvent intégrée à d’autres outils d’analyse comme l’Ishikawa (5M) ou les AMDEC.
Pour en savoir plus, lisez notre article sur les 5 pourquoi
Utiliser le diagramme d’Ishikawa pour identifier les causes racines
Complémentaire aux 5 pourquoi, le diagramme d’Ishikawa – ou diagramme en arêtes de poisson – est un outil incontournable dans une méthode de résolution des problèmes 🐠
Aussi connu sous le nom de 5M ou 6M, Ishikawa permet de représenter visuellement l’ensemble des causes potentielles d’un problème, regroupées en grandes familles :
Matière
Méthode
Main d’œuvre
Machines
Milieu
Mesure
En structurant ainsi la réflexion, on évite de se limiter à des hypothèses partielles.
Le diagramme force les équipes à examiner le problème sous plusieurs angles, en mobilisant les faits et les observations terrain.
Prenons un cas d’usage classique : des défauts de soudure récurrents sur une ligne de production.
Grâce au diagramme d’Ishikawa, l’équipe peut explorer :
1/ la qualité du fil d’apport - la matière
2/ les procédures opératoires - la méthode
3/ la formation des soudeurs - la main d’œuvre
4/ les réglages machine
5/ les conditions d’humidité en atelier
6/ le calibrage des machines de contrôle
Ce travail visuel et collaboratif encourage la participation de plusieurs services et renforce l’intelligence collective.
Lorsqu’il est bien animé - en atelier Kaizen ou lors d’une revue qualité, ce diagramme devient un outil de pilotage efficace de votre résolution de problèmes.
Générer des solutions possibles
Techniques de brainstorming structuré
Une fois le problème bien défini et les causes racines identifiées, l’étape suivante consiste à imaginer des solutions.
Mais attention : il ne s’agit pas ici de chercher la première idée “qui pourrait marcher” 😏
Dans une méthode de résolution des problèmes structurée, on mobilise une phase de génération d’idées collective, souvent sous forme de brainstorming modéré.
Le brainstorming structuré repose sur quelques principes simples, mais essentiels :
Créer un cadre bienveillant pour favoriser la créativité
Faire participer des profils différents pour enrichir les points de vue
Séparer le moment de la génération des idées de celui de l’analyse
Parmi les méthodes efficaces, on retrouve :
le brainstorming 6-3-5 : 6 personnes, 3 idées, 5 minutes
le brainstorming inversé : on cherche comment aggraver le problème, puis on renverse
la mécanique SCAMPER pour Substituer, Combiner, Adapter, Modifier
Ces approches permettent de sortir des solutions évidentes et de bâtir un portefeuille de réponses potentielles alignées avec les causes analysées.
Dans les environnements industriels, où les contraintes sont multiples, cette diversité est indispensable.
Filtrer et structurer les idées : matrice d’impact, analyse SWOT
Une fois les solutions posées sur la table, il est nécessaire de les structurer pour identifier celles qui méritent d’être testées.
La méthode de résolution des problèmes ne s’arrête pas à la génération d’idées : elle nécessite aussi un travail de sélection rigoureux.

Deux outils sont largement utilisés pour cela dans l’industrie : la matrice d’impact et l’analyse SWOT.
La matrice d’impact et effort ou de capacité permet de prioriser les idées selon deux axes :
l’impact attendu sur le problème
la faisabilité opérationnelle ou ressources nécessaires
Les idées situées dans le quadrant “fort impact / faisabilité élevée” doivent être traitées en priorité.
L’analyse SWOT, quant à elle, examine pour chaque solution ses Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces.
Elle est particulièrement utile lorsqu’on travaille sur des problématiques stratégiques ou règlementaires.
En structurant ces réflexions, on évite les biais - comme choisir une idée car elle est portée par un manager influent - et on donne un cadre objectif de décision.

Cette étape est souvent déterminante pour faire adhérer toutes les parties prenantes à la solution retenue.
Sélectionner la meilleure solution
Une fois les pistes de solution identifiées et structurées, l’enjeu est désormais de choisir la plus pertinente.
Pas forcément la plus évidente. Pas forcément la plus simple. Mais celle qui répond le mieux à la problématique, dans un cadre opérationnel réaliste.
Comparaison multicritère et validation par les parties prenantes
Pour éviter une décision biaisée ou subjective, l’étape de sélection doit s’appuyer sur une analyse multicritère.
Impact attendu, faisabilité technique, coût, délai de mise en œuvre, compatibilité avec les processus existants, risque résiduel… autant de dimensions qu’il est essentiel d’évaluer avec rigueur.
Un bon outil pour cela : la matrice de décision pondérée.
Chaque solution est notée sur les critères définis, avec des coefficients attribués selon leur importance stratégique.
Ce scoring permet de faire émerger une ou deux options “gagnantes” qui concilient performance, faisabilité et adhésion.
Mais la décision ne se prend pas seul. Pour être durable, elle doit être partagée.
C’est pourquoi il est utile d’impliquer les parties prenantes – production, maintenance, qualité, direction – dans la validation finale.
Cela garantit l’alignement, réduit les résistances au changement et maximise les chances de réussite du plan d’action.
Intégrer les contraintes opérationnelles et réglementaires
Dans l’industrie, les solutions théoriquement parfaites peuvent s’avérer inapplicables sur le terrain.
Un changement de machine ? Impraticable sans arrêt de ligne.
Une modification de procédure ? Nécessite une validation réglementaire ou une formation certifiante.
La sélection de la solution doit donc tenir compte de toutes les contraintes opérationnelles, humaines, budgétaires et normatives.
C’est aussi à ce moment que l’on évalue si un test à petite échelle comme un POC ou pilote est pertinent pour sécuriser l’implémentation à grande échelle.
En intégrant cette étape de réalité terrain, vous évitez les échecs coûteux et vous posez les bases d’un déploiement maîtrisé, conforme aux exigences de votre secteur.
Déployer la solution et suivre le plan d’action
Avoir identifié la meilleure solution ne suffit pas : encore faut-il la mettre en œuvre de manière structurée pour garantir son efficacité.
C’est là qu’intervient une méthode incontournable de l’amélioration continue : le cycle PDCA (Plan – Do – Check – Act).
Méthode PDCA pour l’implémentation
Le PDCA est un cadre simple, mais redoutablement efficace, pour piloter le déploiement d’une solution tout en sécurisant chaque étape.
Plan : définir précisément les actions à mener, les ressources nécessaires, les délais, les indicateurs de succès.
Do : mettre en œuvre le plan sur le terrain, avec les équipes concernées.
Check : mesurer les premiers résultats, vérifier que l’impact attendu est au rendez-vous.
Act : ajuster, corriger, puis stabiliser les nouvelles pratiques dans les standards opérationnels.
Ce cycle permet de tester à petite échelle, d’ajuster avant généralisation, et d’ancrer la solution dans la durée. Il transforme le plan d’action en véritable levier d’amélioration continue.
Planifier, affecter les responsabilités et suivre l’avancement
Le succès d’un plan d’action repose aussi sur sa clarté organisationnelle.
Chaque action doit être planifiée dans le temps, assignée à un responsable, et liée à un objectif précis.
On évite ainsi les dérives classiques : tâches oubliées, retards non identifiés ou dilution des responsabilités.
Dans un environnement industriel, où plusieurs équipes et sites peuvent être concernés, il est essentiel d’avoir une vision centralisée de l’avancement.
C’est pourquoi un outil numérique comme Yxir facilite grandement cette étape :
les tâches sont assignées avec des échéances
les validations sont tracées
les indicateurs de suivi sont visibles en temps réel
chaque utilisateur sait ce qu’il doit faire, à quel moment, et pourquoi
Alors, le pilotage du plan d’action devient fluide et collaboratif, à la hauteur des exigences d’une organisation industrielle performante.
Mesurer les résultats et ajuster
Une méthode de résolution des problèmes ne s’achève pas avec le déploiement de la solution.
C’est dans le suivi post-implémentation que l’on vérifie réellement si le problème a été résolu – et durablement.
C’est aussi à cette étape que la démarche prend tout son sens dans une logique d’amélioration continue.
Indicateurs de performance et boucle de feedback
Pour mesurer l’efficacité d’une solution, il est indispensable de s’appuyer sur des indicateurs de performance (KPI) définis en amont :
le taux de récurrence de l’anomalie
le taux de résolution au premier traitement
le respect des délais d’implémentation
les gains mesurés : réduction de rebuts, temps de cycle, etc.
Ces données permettent de valider objectivement l’impact de la solution et d’identifier rapidement si des ajustements sont nécessaires.
La clé ici, c’est d’installer une boucle de feedback structurée : on ne mesure pas pour archiver, on mesure pour apprendre et progresser.
Retour d’expérience pour favoriser la démarche d’amélioration continue
Enfin, chaque résolution de problème est une opportunité d’apprentissage.
Organiser un retour d’expérience (REX) en fin de démarche permet de :
capitaliser sur ce qui a fonctionné
comprendre les difficultés rencontrées
renforcer les bonnes pratiques pour les démarches futures
Ce moment peut prendre la forme d’un atelier rapide, d’une fiche de synthèse.
L’objectif : transformer l’action ponctuelle en connaissance collective.
C’est ce type de démarche qui installe progressivement dans l’entreprise une culture de la rigueur, du progrès et de la résilience opérationnelle.
Présenter les principales méthodes de résolution de problèmes
Il existe plusieurs approches de résolution de problèmes, chacune avec ses avantages selon le contexte, la complexité du problème et le niveau de maturité qualité de l’organisation.
Voici un panorama des méthodes les plus utilisées dans l’industrie.
Méthode 8D : structure et étapes
La méthode 8D ou Eight Disciplines est largement utilisée dans l’automobile, l’aéronautique et les industries où les exigences clients sont fortes.
Elle repose sur une démarche rigoureuse en 8 étapes, souvent exigée par les donneurs d’ordre dans le cadre du traitement de non-conformités majeures :
D1 – Constituer une équipe pluridisciplinaire
D2 – Décrire précisément le problème
D3 – Mettre en place des actions de confinement immédiates
D4 – Identifier les causes racines
D5 – Définir les actions correctives permanentes
D6 – Mettre en œuvre les actions correctives
D7 – Prévenir la réapparition (standardisation, formation…)
D8 – Féliciter l’équipe et capitaliser
La force de la 8D ? Sa structure formelle, sa traçabilité, et sa capacité à mobiliser rapidement les équipes sur des problèmes critiques.
👉 Lire aussi notre article : Méthode 8D : la démarche indispensable pour fiabiliser votre gestion de la qualité industrielle
Méthode PDCA : cycle qualité
Déjà évoqué précédemment, le cycle PDCA (Plan, Do, Check, Act) est une méthode simple mais puissante pour piloter une démarche d’amélioration.
Elle est particulièrement adaptée aux problématiques répétitives, aux améliorations de processus et aux projets qualité en mode agile.
C’est la méthode reine de la qualité ISO, car elle repose sur une logique de boucles courtes, favorisant l’expérimentation et l’ajustement.
Méthode DMAIC : démarche Six Sigma
Issu de la méthodologie Six Sigma, le DMAIC est plus statistique et parfaitement adapté aux environnements complexes où la variabilité des processus est un enjeu majeur.
Il se structure en 5 phases :
Define : définir le problème et les objectifs
Measure : mesurer la performance actuelle
Analyze : analyser les causes de défaillance
Improve : identifier et tester des solutions
Control : mettre en place des contrôles pour garantir la pérennité
Le DMAIC est souvent utilisé dans les grandes organisations industrielles qui disposent d’équipes qualité spécialisées.
Il permet d’obtenir des gains significatifs et mesurables, mais demande un certain niveau de compétence et de ressources.
Méthode Kaizen : amélioration continue au quotidien
Le Kaizen repose sur une philosophie simple : des améliorations régulières, impliquant tous les acteurs, à tous les niveaux.
C’est une méthode plus légère, plus quotidienne, mais très puissante sur le long terme.
Elle s’appuie sur :
l’observation terrain (Gemba walk),
la recherche de petits gaspillages (Muda),
l’implication directe des opérateurs dans la résolution de problèmes simples,
des outils collaboratifs comme les ateliers Kaizen ou les cercles qualité.
Le Kaizen permet d’ancrer une culture de l’amélioration permanente, sans attendre un problème majeur pour agir.
👉 Découvrir également : Méthode Kaizen : principes, outils et amélioration continue à l’ère de l’IA
Nos conseils pour bien choisir sa méthode de résolution
Toutes les méthodes présentées ont leur intérêt.
Mais choisir la bonne approche dépend avant tout de votre contexte, de vos ressources, et du type de problème rencontré.
Voici quelques repères pour faire les bons choix et garantir l’efficacité de votre démarche.
Adapter l’outil à la complexité du problème
Il est inutile de sortir une méthode 8D complète pour un simple écart ponctuel et isolé. À l’inverse, un incident récurrent ou impactant mérite une analyse approfondie avec les bons outils.
Pour un problème simple et bien circonscrit : une analyse des 5 pourquoi ou une action Kaizen suffisent souvent.
Pour un problème plus complexe ou transverse : privilégiez des approches structurées comme le PDCA ou l’AMDEC.
Pour un écart critique ou à fort enjeu client : une démarche 8D ou DMAIC permet d’aller au fond du sujet.
L’enjeu est d’ajuster le niveau d’effort à la gravité et à la fréquence du problème, afin de ne pas épuiser les équipes ou banaliser les méthodes.
Impliquer les bonnes parties prenantes
Une méthode, aussi bien pensée soit-elle, ne fonctionne pas sans adhésion collective.
Il est donc essentiel d’impliquer dès le départ les bons acteurs : qualité, production, maintenance, méthodes, voire achats ou logistique selon les cas.
Cette collaboration garantit la justesse de l’analyse, la pertinence des solutions, et surtout leur acceptation opérationnelle.
Ne pas négliger l’étape de suivi
Beaucoup de démarches échouent non pas parce qu’elles ont été mal pensées. Mais parce qu’elles n’ont pas été suivies dans le temps.
Sans suivi, les solutions s’érodent et les problèmes reviennent.
Mettre en place des revues régulières, des indicateurs de pilotage, et des outils de traçabilité est indispensable pour ancrer les actions dans la durée.
C’est cette discipline du suivi qui transforme une bonne méthode en véritable culture qualité.

Adopter une méthode de résolution des problèmes structurée est un avantage dans l’industrie 👌
Elle permet d’évoluer durablement dans un environnement de plus en plus contraint, normé et compétitif.
C’est une réponse stratégique à un besoin fondamental : fiabiliser vos processus, capitaliser sur l’expérience terrain et dégager enfin du temps pour l’amélioration. Plutôt que le passer à éteindre des incendies 🔥
Trop d’entreprises tentent encore de résoudre leurs écarts par des actions précipitées, sans analyse rigoureuse des causes.
On pense aller plus vite, mais c’est l’inverse qui se produit 😵💫
Les erreurs se répètent, les coûts cachés s‘accumulent, la confiance des collaborateurs et des clients s’émousse.
En appliquant une vraie démarche de résolution structurée, vous ancrez une nouvelle manière de penser les dysfonctionnements.
Chaque anomalie devient une opportunité de progrès.
Chaque non-conformité devient un révélateur systémique.
Chaque action corrective devient un levier de robustesse durable.
Et ce changement de posture crée un cercle vertueux : plus de sérénité, une meilleure anticipation, des audits facilités, une satisfaction client qui progresse, des équipes plus engagées – car elles voient que leurs constats mènent à de vraies améliorations.
Contactez-nous pour échanger sur vos problématiques de résolutions des écarts, nous vous démontrerons les capacités de notre plateforme Yxir.
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